Les débiles du hockey doivent s'autoréguler

Le monde du sport, c'est du sport. Il ne se passe pas une journée sans qu'une controverse éclate. On n'a qu'à penser à l'absence de suspension à Matt Cooke, aux deux matchs donnés à Alexander Ovechkin, ou au rappel de Ben Maxwell. Il semble que cette ligne soit dirigée par des gens incapables de faire régner la loi et l'ordre.

Heureusement, certaines expériences dans les petites ligues offrent une lueur d'espoir à ceux qui voudraient policer plus efficacement la violence au hockey.

Prenez Réal Munger. Dimanche dernier, après une superbe feinte de moi-même devant le défenseur adverse, nous partons tous deux en échappée à une vitesse folle. Je simule un lancer vers le gardien, puis retiens mon élan et passe le palet à Munger qui transforme ma passe précise en lancer maïs soufflé rebondissant au dessus du gardien, couché de façon opportune. But.

Sauf que la vitesse ahurissante de notre envolée était une première pour Munger qui, déséquilibré, alla choir le dos direct dans la bande derrière le filet. On ne le revit plus du match. Pour ce coup violent à l'endroit de lui-même, Munger manquera trois matchs. C'est ce qu'on appelle l'autosuspension.

Plus besoin de préfet de discipline. Les joueurs doivent se responsabiliser et juger eux-mêmes de la punition qu'ils devront purger. Ne sont-ils pas les mieux à même de savoir s'ils ont fait assiprès ? La Ligne Nationale fait suffisamment confiance à ses joueurs pour leur donner des millions de dollars, elle doit maintenant leur faire confiance pour s'autoréguler.

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