Le sourire de Canadien

Plusieurs facteurs peuvent expliquer le retour du sourire sur les vaillants visages des joueurs (ou jouteurs, comme on le disait en 1916) de Canadien. Certains vous diront que le phénomène doit être mis en relation avec le port dénué de veston du revêtement de Guy Carbonneau : "Je n’ai pas lu le règlement. Et puis il fait 85 degrés". Ici, dans la salle de rédaction du Sportnographe, nous croyons plutôt que ce soudain sourire en forme de CH s’est déployé grâce à la petite virée dans un cinéma de Philadelphie que Robert Gainey a imposé à ses troupes à la fin du mois de janvier.

Mais bon, comme on vous le répète parfois quand on veut paraître modeste, qui sommes-nous pour proposer une explication différente de celle des experts de l’analyse sportive ? Ceux-ci ne croient pas vraiment en l’influence des journées couleur, pas plus qu’en la pertinence de regarder un bon film de cowboys homosexuels entre virils jouteurs pour remonter le moral. On voit plutôt dans la nouvelle attitude (qui change tout) de Canadien, le résultat de l’exécution précise des petites choses, et ce, malgré que l’expert en ce domaine, Niklas Sundstrom, jouait récemment dans les gradins.

Selon Guy Carbonneau, qui ne manque pas une occasion de nous rappeler qu’un match de hockey dure très exactement 60 minutes, le succès (duquel découle le sourire) émerge des "petits changements" et des "choses simples", idéalement dans la zone stratégique (ie. slot, zone dangereuse ou zone privilégiée). C’est tellement élémentaire qu’on y avait pas pensé avant.

Mise-à-jour

Le Sportnographe vient d’apprendre que Canadien a hier mangé des bons steaks saignants :

"Les joueurs du Canadien ont tenu un souper d’équipe au chic restaurant Burn’s de Tampa, le « steak house » le plus en vue dans les 30 villes de la LNH pour le charme de son décor, sa cave à vin qui regorge de trésors de grandes valeurs, et la qualité de la viande qui y est servie..."

Enfin on parle des vraies affaires.

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