Le féminin l'emporte su le masculin

NDLR : Ici, au Sportnographe, après trois bières de Serge et un chips de Steve, le cholestérol monte et la tolérance diminue. Et au moment d’écrire ce texte, c’est au moins une douze de Serge saoûl que Paul s’était enfilée. Alors, le féminisme, il l’avait vous savez où.

Jamais personne ne dira que le hockey est un sport de tapette. Sauf Bobby Nadeau, peut-être. Et bien sûr, aucun bel humain ne dira qu’il s’agit d’un sport de femme. Bon point Alain. Or, si le hockey n’est pas un sport de tapette pas plus qu’un sport de femme, que vient faire la féminisation croissante de la langue hockey dans cet univers d’Aqua Velva et de six pouces bien placés ? Excellente question, Paul.

Soyons clairs. Que des experts (mettons) disent que Price a effectué « une belle arrêt » passe toujours. Qu’ils affirment que la venue de Hossa à Montréal aurait constitué « une bonne échange » passe encore. Mais qu’ils ne soient pas conséquents et disent qu’il s’agit « d’un but » et non « d’une but », ça suce.

Ça suce, d’une part, car on comprend pu. Mais ça, y en a qui comprennent jamais rien à rien pis qui occupent des postes vachement importants. D’autre part, ça suce parce qu’au fond, on le sait que ça s’en vient et que le prochain goon retraité à être transformé en goonaliste nous sortira « et c’est LA but ». À ce moment-là, nos droits d’homme seront bafoués. Et à ça, jamais, même s’il ne faut jamais dire jamais, nous dirons chapeau. D’accord avec toi, Benoît.

(Soulignons que nous avons utilisé ci-haut le mot « suce » à quelques reprises pour être mieux référencé dans Google).

Il y a déjà quelques jours que Piquette me fait signe d’aller au front et d’aller casser la gueule à tous ces joueurnalistes qui féminisent la langue hockey. Présentement, je résiste. Mais bientôt, je vais le quitter mon net pour aller leur montrer comment ça se dit « un bel arrêt ». La foule aura beau crizer, j’en serai que plus content.

Engagez le combat, qu’ils disaient.

Et vous, qu’en pensez-vous ?

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