De la profondeur de Canadien
Ici, au Sportnographe, on a vraiment des choses à dire, mais on ne les dit pas toutes d’un seul coup.
Par exemple, ça fait longtemps qu’on se dit : faudrait bin parler du concept de profondeur, un concept clé dans l’univers du monde des sports merveilleux, pendant une couple de minutes, question de vider le sujet comme du monde.
Eh bien, par un hasard heureux, nul autre que moi-même en compagnie de Meilleur avons décidé d’accepter en tant que mon nom personnel d’aller défendre cette "profondeur" dans les ondes de la Grande Maison de Radio-Canada Canadian Broadcasting Corporation devant le très masculin Patou Masbourian. Ce soir, 20h35, ne manquez pas ça.
Pour ceux et celles qui doutent de l’importance du concept de profondeur chez le sport, vous n’avez qu’à voguer à travers les branches de l’internet afin de constater à quel point la profondeur prend une place et non la moindre. Les journalistes sportifs ont, force est de constater, une clause très stricte dans leur contrat les obligeant à utiliser le mot "profondeur" au moins une fois par analyse.
Ainsi, se poser la question de la profondeur, comme par exemple dans ce Pulitzer (faisant référence à un article qui mérite de recevoir le Pulitzer) de Labbé : Le CH a-t-il vraiment de la profondeur ?, est une activité tout ce qu’il y a de plus normale.
Et à quoi sassère ?
À se rassurer le haut du corps, question de pouvoir maintenir le bas du corps à flots, comme disent les vieux qui prennent du Viagra. Car la profondeur, c’est la baume aux impondérables (la pognez-vous ?). Car s’il y a impondérables, profondeur viendra neutraliser le tout. Ce qui permet à l’amateur de continuer à avancer avec confiance dans sa saison, sachant que malgré les blessures, les échanges ou les vols de sacoches, la profondeur sera au rendez-vous afin de boucher les trous jusqu’au détail.
Mais rendu au détail, c’est une autre affaire. Tout le monde le sait.
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