Vous pouvez arrêter de paniquer

Au grand dam de John Tortorella qui a un petit air de vedette de film avec pas de linge (comme dirait l’autre), Canadien l’a emporté avec conviction hier contre le Tampa, pour mettre fin à la panique engendrée par la nécessité de crier partout qu’il ne fallait pas paniquer pour les deux défaites de suite de l’équipe. Le petit Plekanetszs (à ce sujet, pourquoi nos descripteurs favoris s’entêtent à prononcer le nom de Plekanec à la tchèque, mais pas celui de Huette à la française ?), l’a mise dedans à deux reprises pour porter son total de but cette saison... à cinq. La chose nous a un peu surpris puisque le joueur de centre évolue sous son col roulé en compagnie du joueur vedette qu’est Kovalev. On va mettre ça sur le dos du farfadet dont la seconde léthargie saisonnière bat son plein.

De toute façon, il n’y a qu’une seule chose dont on peut être certain pendant un match de la flanalette, c’est qu’Yvon Pednault dira "à ras la glace", une expression qui commence à faire son chemin dans les bas fonds des ligues de garage. C’est aussi un peu la stratégie du département de marketing du Sportnographe. Chacun de nos textes doit inclure les mentions "ici au Sportnographe", "Canadien" et "flanalette", histoire d’associer ces trois termes et que ça vous rentre profondément dans le koko.

Dans un autre ordre d’idée, il convient de se plaindre de la glace du Centre Bill qui était d’une qualité douteuse, aux dires de plusieurs joueurs interrogés par des sous-traitants du Sportnographe. Ça paraît qu’ils n’ont jamais joué aux 4 glaces de Brossard où il est impossible de lancer à ras la glace. Néanmoins, il est arrivé que les yeux embués (par l’émotion et par rien d’autre) des chroniqueurs du Sportnographe ont confondu les taches noires laissées sur la glace, avec la rondelle, ce qui fut toutefois moins désagréable que le fait de n’avoir le minutage à l’écran en aucun moment de la première période. C’est d’autant plus difficile qu’il nous fallait noter l’instant précis où Aaron Downey se tapait sur la poitrine comme un gorille pour notre prochain épisode de Sportnographe.tv.

Au moins, la chose s’est replacée pendant le match, ce qui nous a permis de voir Higgins enfiler un but dans un filet désert, un geste qui l’aura sans doute "soulagé" selon l’analyse d’un expert de RDS. Un jour, vous nous expliquerez comment un but dans un filet avec pas de gardien peut servir d’exutoire...

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