Une sacoche pour souder Canadien
Il y a de ces jours où l’optimisme n’est pas au rendez-vous, par exemple au lendemain d’une défaite cuisante de Canadien. Dans ces moments, il peut arriver de broyer du noir et d’avoir cette impression que la Merveille de l’Ohio ne pourra sauver la Flanalette à elle seule. Heureusement, il en est pour remettre les pendules à l’heure.
Après que nous aillons proposé de procéder à une vente de feu, quelques analystes bien intentionnés ont argumenté que ce n’était peut-être pas la bonne voie :
Je ne sais pas quel est le médicament que tu prends pour affirmer de telles choses mais je crois que le Canadiens ne manque que 2 joueurs pour former un club redoutable. [...] Alors, on se calme le ponpon SVP. Personne mais absolument personne ne les avaient prédit une place comme ils occupent présentement. Donc, on se calme les nerfs, on se croise les doigts que notre ami Gainez puisse aller chercher la pièce du casse-tête qui manque à cette belle équipe qu’on aime tant.
Un autre, plus nuancé avance que "Té un osti de cave. Tu peux ben écrire un article sur les Canadiens sur un match que tu n’as même pas écouté. Trouves toi donc quelque chose d’autre à faire en place de dire des niaiseries".
Nous aimerions d’abord remercier tous ceux qui prennent le temps de nous offrir leurs témoignages. Ceux-ci nous ont beaucoup fait réfléchir, et à la lumière des récentes démêlées de Ryan O’Byrne et Thomas Kostopoulos avec la justice floridienne, notre point de vu à quelque peu changé. Ce vol de sacoche est une occasion en or pour souder l’esprit d’équipe en forme de chimie de Canadien. Evidemment, on pourrait en parler pendant un cahier des sports complet, mais ici, au Sportnographe, on n’aime pas faire du kilométrage sur le dos de criminels de 6’5 portant une sacoche.
Reste qu’à n’en pas douter, il y aura un avant et un après l’histoire du sac à main. Canadien entre dans une nouvelle ère.
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