Se sentir comme un ballotté du Loft
Vous savez, nous, au Sportnographe, on met régulièrement en pratique les notions théoriques apprises dedans nos cours de maîtrise en sciences sociales, cours que Paul et Yvan ont terminé, mais pas Réal. Aujourd’hui, c’était au tour de la notion d’observation participante de passer au batte.
Et en ce lundi de Pâques, quoi de mieux pour perdre quelques livres emmagasinées lors du week-end en mangeant trop de chocolat que d’aller passer un avant-midi au Complexe sportif Bell de Brossard afin d’y voir Canadien s’entraîner avec pas tellement d’émotion et des journalistes les observer en parlant du Sportnographe. J’en mets si peu.
Je veux dire, de la moutarde. Oui, de la moutarde dedans mes hots-dogs, il est vrai que j’en mets si peu, car je préfère le ketchup. C’est que quand je vais à l’aréna, je ne peux m’empêcher de manger deux roteux ketchup-saucisse. Et ça adonne ben, au Complexe sportif Bell de Brossard, y sont 1,25 $ l’unité. Me semble qui sont moins chers qu’au Centre Bell de Montréal.
Anyway, tout ça pour dire que le fait marquant de ces quelques heures passées en compagnie de Canadien se résume au pipi qu’a effectué votre serviteur dedans les toilettes de la « galerie » de presse du Complexe sportif Bell de Brossard. Ben là, c’est tout, me demandez-vous ? Oui.
Pourtant, on avait préalablement reçu l’autorisation de pénétrer le vestiaire de Canadien avec micros et cravates pis toute pis toute, mais quelques minutes seulement avant l’acte, maginez-vous donc que le téléphone de Munger sonna. C’était, comment dire, un peu à l’image du maître de Loft Story (c’est pour que vous compreniez là), les Communications de Canadien pour dire qu’il nous tirait la plogue dans face avant même qu’on ait eu le temps de brancher l’appareil qui recorde. La raison : paraît qu’il y avait trop de journalistes.
Évidemment, si on s’appelait Normand Lester, on aurait fait le tour des poubelles de l’établissement afin de comprendre ce changement de situation si rapide. Mais, comme nous sommes seulement trois gars qui parlons de sport avec amour et humour, on s’est dit qu’on venait simplement de comprendre comment ça marchait la jungle journalistique qui couvre Canadien : c’est pas en pissant dedans une toilette que tu délimites ton territoire, mon gars.
La prochaine fois, je ferai pipi sur le plancher. Inque pour voir.
On reconnecte un moment donné.
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