Robert Lang, le vieux de remplacement

Il suffit que l’on sorte prendre une longe de porc fumé sur planche de cèdre (c’est pas des blagues) pour que Canadien décide de tout foutre en l’air et de faire une vente de feu avec le dossier Mats Sundin, un dossier (comme dirait F. Gagnon qui aime répéter deux fois le même mot dans la même phrase pour combler du vide) qui avait pourtant évolué de manière spectaculaire.

Canadien se retrouve donc avec un vieux plouc de remplacement qui devrait tout de même combler avantageusement le vide laissé par Brian Smolinski (d’ailleurs, il est où celui-là ?), c’est-à-dire Robert Lang, le préféré de Normand Leblond depuis qu’il l’a pris dans son pool en 2003. En bonus, Canadien récupère Patrice "je veux arrêter les guerres sauf les guerres légitimes pour garder la mainmise sur le pétrole auquel carbure mon kart" Brisebois.

Disons que ça devrait nous permettre d’aller moins en profondeur sur les tenants et aboutissants du swing de golf de Sundin, et on s’en réjouit grandement. Reste qu’on trouve ça un peu chien pour Plekanec qui devra peut-être jouer avec Guillaume Latendresse plutôt qu’avec Alex Kovalev. Une légère rétrogradation.

N’empêche, Lang a tenu à dire (à moins que ce soit le gars des communications de Canadien qui ait tenu à lui faire dire) que "le plus jeune de mes deux fils vient de commencer des cours de français à l’école. Il pourra apprendre davantage à Montréal". C’est réussi, on l’aime déjà.

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