Quinquennal comme dans 6 ans

Qui aurait cru qu’un plan quinquennal pouvait s’étaler sur aussi longtemps ?

Ici, au Sportnographe, qui avons le chiffre lousse à bin des places, on se doutait bien que quinquennal, c’était pas un mot suffisamment connu pour que les gens se risquent à poser la question comme l’a fait Pat Burns récemment : quessé ça veut dire quinquennal ? Une utilisation judicieuse qui a permis à Bob Gainey de nous en passer une petite vite.

Cela dit, que le Boston nous sorte en 4, ça surprend. D’autant plus qu’aucun expert associé de près ou de loin au Sportnographe n’a vu juste. Quelques Boston en 5, un Canadien en 5 (ça, c’est Piquette), mais aucun Boston en 4.

Qu’est-ce que cela veut dire ? Ça veut tout simplement dire que les chiffres, n’en déplaise à monsieur Dion, ça veut rien dire pentoute. Que ce soit le centenaire, que Canadien perde en 4 ou en 5, que le plan de restructuration prenne 10 ou 15 ans, l’important, au final, c’est de gagner un moment donné.

Ça veut aussi dire : quinquennal, comme dans 6 ans, dans le sens de « l’an prochain ça sera la bonne ».

Et pis c’est tout.

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