Profession: effaceur de pénis

Vos nouvelles cueillies à la main par Olivier Niquet. Les citations sont à la fin (s'il y en a).

★ Aujourd'hui 21 juill. 2025

Une journée avec Patrick, « l'effaceur de pénis » du Tour de France : « À bord de sa camionnette, Patrick Dancoisne sillonne chaque matin la route de l'étape pour effacer les dessins obscènes et les messages politiques avant le passage du peloton. Surnommé « l'effaceur de pénis », ce vétéran du Tour de France s'est imposé comme une figure aussi discrète que culte au sein d'un gros dispositif logistique. »
✱ Y’a pas de sot métier.

TikTok Canada et notre culture, le revers de la médaille | Radio-Canada : « Là où ça pose problème, c’est lorsque des comptes se font passer pour leur équipe. Il a bien à l'œil @tete_a_claque_jr, suivi par 168 100 personnes sur TikTok, et qui se dit être le compte officiel des Têtes à claques, en plus de récolter l’argent d’abonnements payants de ses fans. Sur ce profil seulement, les vidéos dépassent le million de mentions J’aime, et certaines, le million de vues. »
✱ Beaucoup de contenu canadien est usurpé sur TikTok.

Trump menace de bloquer l'accord pour un stade à Washington si l'équipe de NFL ne reprend pas le nom Redskins | Reuters : « Le président américain Donald Trump a menacé dimanche de s'ingérer dans un accord pour la construction d'un nouveau stade de football à Washington, D.C., à moins que l'équipe locale de NFL, désormais connue sous le nom de Commanders, ne reprenne le nom Redskins. L'équipe américaine de football a abandonné le nom Redskins en 2020 après des décennies de critiques le qualifiant d'insulte raciste liée au génocide des populations autochtones américaines. »
✱ Il milite pour le retour du racisme, en somme.

Méfiez-vous de ces « deepfakes »: des Québécois victimes d'une fraude par de faux médecins sur Facebook | JDM : « Cette dame de 65 ans a vu sur son fil Facebook une vidéo hypertruquée (deepfake) créée par des escrocs grâce à l’IA. On y aperçoit une fausse Isabelle Huot (voir vidéo ci-dessus), nutritionniste réputée dans la province. Les arnaqueurs ont reproduit sa voix, son image et sa véritable cuisine dans cette séquence pour vendre au gros prix des pilules amaigrissantes. »
✱ Bon, on voit que c’est du deepfake, mais c’est surtout à cause de ce qui est dit. Tu sais, quand une fausse Isabelle Huot dit « Je suis la vraie Isabelle Huot »…

Qui a sa place sur les panneaux bleus ? : « Mais qui choisit les entreprises qui y figurent ? La réponse est plutôt simple. C’est l’entreprise elle-même qui en fait la demande, répond Geneviève Cantin, la PDG de l’Alliance de l’industrie touristique du Québec. Il peut s’agir d’un musée, d’un hébergement ou de tout autre attrait culturel ou agrotouristique, par exemple. Les restaurants ou stations-service peuvent aussi y souscrire. »
✱ Avoir une pancarte bleue sur le bord de l’autoroute pour indiquer un commerce semble assez simple.

Infolettre Tangle | Comment sortir les lecteurs des chambres d’écho | La Presse : « Tangle ne s’identifie donc ni comme conservateur ni comme libéral. Ni alternatif ni centriste, d’ailleurs. « Être centriste, c’est une idéologie à part entière », dit son directeur. Neutre, alors ? « Oui, on pourrait dire que Tangle est neutre. » Mais est-ce possible d’être « neutre » quand le débat politique américain est vicié par le mensonge et la désinformation ? »
✱ Tangle est une infolettre qui présente les points de vue des deux camps. Je ne pense pas qu’on puisse être neutre actuellement. Être neutre implique de déconstruire à peu près tout ce que les trumpistes avancent. D’ailleurs, l’auteur de Tangle dit que c’est plutôt des gens de gauche qui le suivent…

Paiement aux parcmètres | Nouveau tournant pour le stationnement à Montréal | La Presse : « Mobicité aura une nouvelle fonctionnalité qui devrait plaire aux usagers de la route exaspérés de tourner en rond pour se stationner : une carte montrant l’ensemble des places avec parcomètres. Cela permettra de choisir où se garer en fonction du moment de la semaine, voire du secteur où l’on se trouve sur l’île. »
✱ Pratique !

Planète bleue, idées vertes | Refroidir les nuages (de données) avec l’eau du fleuve | La Presse : « À l’époque où l’on a commencé à le faire, on nous regardait un peu bizarrement. Mettre de l’eau sur des serveurs, l’idée n’est pas intuitive », raconte Guillaume Gilbert, directeur des communications d’OVHcloud. Environ 70 % des besoins en refroidissement sont comblés par l’eau. Cette méthode gagne tranquillement du terrain dans le monde de l’infonuagique, bien qu’elle demeure marginale. »
✱ La semaine dernière, je parlais d’hébergeurs chinois qui immergeaient leurs serveurs en mer, mais ici aussi, on utilise l’eau pour abaisser la température.

« Le procès du singe », une affaire judiciaire qui a marqué l’histoire des États-Unis | Le Devoir : « Il y a 100 ans, une affaire judiciaire qui a marqué l’histoire des États-Unis se déroule dans l’État du Tennessee : ce qui a depuis été surnommé « le procès du singe », voire le « procès du siècle », oppose la théorie de l’évolution des espèces de Charles Darwin à la doctrine religieuse du créationnisme. Une affaire qui a encore des échos aujourd’hui, puisque le débat de la place de la religion dans les salles de classe fait toujours rage au sud de la frontière. »
✱ C’est incroyable que ce soit encore un enjeu aux États-Unis.

« Procès du panda »: la théorie de l’évolution a fait l’objet de débats judiciaires aussi tard qu’en 2005. | Le Devoir : « Il y a 20 ans, le « procès du panda » braquait les projecteurs sur le concept du « dessein intelligent », théorie de rechange à saveur créationniste sur les origines de la vie sur Terre. C’est l’un des exemples le plus probants du fait que les opposants à l’enseignement de la théorie de l’évolution n’ont pas baissé les bras. « C’est toujours un sujet très chaud, largement discuté à l’heure actuelle », souligne en entrevue au Devoir le professeur Brian Alters. »
✱ Je ne me souvenais plus qu’il y avait eu un tel débat sur le dessein intelligent.

Indécences | Le Devoir : « Pris sous un feu nourri, le ministre Drainville change donc son fusil d’épaule et affirme désormais que son gouvernement va « investir jusqu’à 540 » millions. Déjà, le fait d’employer le mot « investir », après tant de renoncements récents, a quelque chose d’inquiétant. Que signifie par ailleurs ce « jusqu’à » ? Mystère et boule de gomme. »
✱ Couper 500 millions pour ensuite pouvoir dire qu’on investit 500 millions ? Jean-François Nadeau nous parle des plus démunis qui se font toujours dépouiller.

Des promoteurs rêvent de tours de 25 étages dans la Petite-Patrie, secteur Bellechasse | Le Devoir : « Gérard Beaudet, professeur à l’École d’urbanisme et d’architecture du paysage de l’Université de Montréal, dénonce de son côté la « prolifération des tours à gauche et à droite » à Montréal et dans les banlieues. « Les élus sont en train d’abdiquer partout face aux pressions des promoteurs », dit-il. « Les promoteurs usent et abusent du discours sur la densification à des fins de règlement de la crise du logement, ajoute-t-il. »
✱ Il existe d’autres façons de densifier qui dénaturent moins les quartiers. Ce serait peut-être plus judicieux de densifier un petit peu partout plutôt que beaucoup à certains endroits. Difficile à orchestrer cependant.

L’hégémonie américaine n’est pas morte. Mais elle change… et pas pour le mieux | L’actualité : « L’hégémonie classique, ou impériale, repose sur la contrainte, la menace et des rapports bilatéraux déséquilibrés. Le détenteur de celle-ci y impose ses préférences sans se soumettre à des règles communes. À l’inverse, l’hégémonie libérale se fonde sur des institutions partagées et contraignantes, auxquelles même la puissance dominante accepte de se soumettre en échange d’une coopération plus stable et légitime. »
✱ Les États-Unis de Trump pratiquent plutôt l’hégémonie impériale et cela risque d’être irréversible selon ce chercheur de l’ENAP.

Bras de fer à Québec autour d’un autre projet informatique dont le coût explose | Radio-Canada : « Selon nos sources, ce projet avance très peu mais coûte tout de même deux millions de dollars par mois. Le fournisseur reçoit 1,4 million de dollars pour maintenir le projet, même sans livrer quoi que ce soit. »
✱ Encore de l’argent jeté par les fenêtres.

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