Marc Denis à Hamilton : bon débarras
Depuis la blessure dans la région des jambières subie par Carey Jésus Price il y a quelque temps, l’équipe du Sportnographe était quelque peu sur les nerfs. Pas qu’Halak nous inquiétait par son style "pas confiant" ou parce que sa taille n’a d’égal que la hauteur d’un poteau du filet qu’il garde. Non, c’est que pour tout vous avouer, nous avions peur que Marc Denis soit contraint de prendre les commandes du filet.
Peur que Denis, en relève à Halak, s’impose par des arrêts spectaculaires, par des blanchissages éclatants contre Nashville ou Floride, ou par un certain talent pour ne pas avoir à faire des arrêts avec ses fesses. Peur que Marc Denis s’impose et oblige son entraîneur à le garder avec l’équipe et à échanger Halak contre Vincent Lecavalier.
C’est que Marc "Hamilton" Denis parle bien. Il est articulé. L’arrivée chez Canadien d’un joueur sachant s’exprimer serait un fléau pour le Sportnographe. Imaginez en plus s’il s’était mis en tête d’enseigner à Guillaume Latendresse l’histoire des "si" qui ne mangent pas les "raies" ? Une véritable boîte de pandore.
Heureusement, tout est bien qui finit bien. Carbonneau n’a pas donné le filet une seule fois à Denis, ne lui laissant aucune chance de montrer de quel bois il se chauffe. Aujourd’hui, on apprend son renvoi dans les mineures où il pourra aller correctement s’exprimer tant qu’il veut avec les médias de Hamilton. La catastrophe est évitée. Un bon gardien qui parle bien, on ne veut pas de ça à Montréal.
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