Manifeste pour un but global

L’ancien gauchiste que je suis a toujours trouvé que la principale force de la droite, en politique, est de savoir vers où elle s’en va, soit drette dans le mur. Pas à côté ni par-dessus, mais en plein d’dans. Comme le PQ, direz-vous ? Oui, à la différence que sur papier, il s’agit d’un parti de gauche. En échange, le principal défaut de la droite politique est de détester les cheveux longs et d’apprécier le café Tim Hortons. Comme Munger.

Donc, l’importance de savoir où c’est qu’on s’en va. Pas de se bisbiller, dirait Pat Burns, pas de se réunir en comité pour laver son équipement en famille, encore moins de se demander si ça prend en alternance un homme et une femme pour chanter l’hymne national au Centre Bell afin de respecter l’égalité homme-femme telle que définie dans le Nouveau contrat social pour l’égalité entre les femmes et les hommes rédigé en 2004 par un comité de femmes relevant du Conseil du statut de la femme du Québec. Non, savoir ousse qu’on s’en va.

Pis le « comment » , on s’en sacre. Oui. C’est comme le « pourquoi »  dans le journalisme moderne. On veut connaître le qui, le quoi, le quand, le et le comment. Mais pas le pourquoi. Non, c’est fatiquant.

À la lumière des automatistes de 1948, Canadien doit donc adopter une approche intuitive expérimentale non représentative conduisant à un renouvellement en profondeur de son langage artistique. Et à partir de là, Kovalev pourra recommencer à scorer régulièrement dessus l’avantage de nombre.

Bref, comme l’aurait dit Paul-Émile Borduas s’il était encore vivant : peu importe comment, l’important c’est de se rendre. Quitte à fréquenter le monde interpol.

Rendez-vous à la Stanley tout le monde. La vraie saison commence maintenant.

On reconnecte un moment donné.

Note : Andrei Kostitsyn, Sergei Kostitsyn et Roman Hamrlik ont tous un K dans leur nom de famille. Je dis ça de même.

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