“Ma petite entreprise...”

“...ne connaît pas la crise” fredonnait Lance Armstrong aujourd’hui. Et en sirotant un dry martini sur la terrasse du Petit Café St-Léonard, contemplant le Massif Central d’un oeil, et le jaune familier du soleil de l’autre, il devait bien se dire que tout allait comme sur des roulettes pour lui jusqu’ici.

C’est donc une journée de congé méritée entre la 8ième et la 9ième étape en ce lundi, alors que les coureurs tentaient de faire un bon rapport repos/bouffe avant d’entreprendre ce qui pourrait être la section la plus déterminante du Tour de France 2004.

Armstrong est fort, c’est Ullrich qui l’a dit aujourd’hui. Mais on peut se convaincre qu’il n’est pas trop mal en point lui non plus. Suffisamment pour aller chercher la minute qui les sépare ? On verra bien qui aura les meilleures jambes en montagnes. Et cette année, ça devrait exploser de partout. Voeckler, le jeune détenteur du jaune n’est pas trop un problème, mais quand même, dix minutes, c’est dix minutes. Mayo n’a plus rien à perdre. Comptez sur lui pour faire sauter la caisse dans les cols les plus difficiles. Et regardez Herras, et les petits soldats d’Hamilton, ça va faire cinq ans qu’Armstrong est le roi de la montagne et Ullrich n’est pas le seul a en avoir plein la casquette.

On se revoit en montagne. Et si on se perd, je vous attendrai en haut.

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