Le Sportnographe boycottera les jeux de Pékin

Le Sportnographe Sport n’hésite jamais à prendre les devants dans le domaine des médias électroniques de la gauche sportive. C’est pour cette raison qu’il lance le bal et annonce officiellement qu’il n’enverra aucun journaliste à Pékin. Évidemment, ceci a bien sûr réjouit Réal Munger, étoile montante du Sportnographe aux origines lointaines Tibeto-Baieriveraines. Par contre, cela a mis en beau siffleux le Baron puisque sa chronique "Le Baron à Pékin" est maintenant compromise.

En effet, le nom de cette chronique sous-entendait que le Baron (un journaliste du Sportnographe) allait se rendre à Pékin (la ville des olympiques boycottés par le Sportnographe). On voit mal comment le Baron pourra couvrir des olympiques que l’on boycotte, à moins qu’il n’ait pas encore fait le lien à ce moment et qu’il était plutôt en beau siffleux à cause de la victoire du Boston.

Mais ce boycott a cependant fait l’affaire du grand argentier du Sportnographe. D’après notre banquier, la cagnotte Paypal de la section Sport du Sportnographe en date du 14 avril 2008 s’élève à 18$ avant impôt et frais de services. Ce montant est d’ailleurs destiné à payer 3 grosses bières au Baron, dont 2 ayant été payées par une fan Chinoise du Sportnographe (la Chine étant le pays d’origine de ladite Chinoise et le pays hôte desdits olympiques).

Le Sportnographe est conscient qu’il prend d’immenses risques en annonçant un boycott d’une telle envergure. Il risque ainsi d’être dorénavant doublement censuré en Chine et se met à dos du même coup toute l’élite politique chinoise, jadis de grands fans de la section bière et pretzels. Mais comme me l’a fait remarquer Steve Jr. Tremblay-Tremblay, on s’en sacre bin des olympiques, l’important là, c’est Canadien.

Et c’est pour cela que pour terminer cette chronique, je vous citerai la phrase-clé à la machine à café vanille française ces jours-ci : « Canadien en 5 ».

Discussion