Le Philadelphie, comme dans du beurre

Les grands experts du Sportnographe en matière de Canadien (ce qui exclut Munger qui ne connaît rien au hockey) l'avaient prédit : Canadien a planté le Pittsburgh presque très facilement. Encore plus facilement que le Washington précédemment. C'est qu'à chaque étape de sa longue route vers la parade de chars en feu sur Sainte-Catherine, Canadien affronte des clubs de moins en moins forts.

Alors ne vous imaginez pas que ce sera différent avec le Philadelphie, une équipe dont le goaler numéro un n'était même pas assez bon pour être le goaler numéro trois dans les pratiques de Canadien il y a deux ans. Et que dire de leurs joueurs d'attaque ? Daniel Brière, même pas assez bon pour venir jouer à Montréal pour 10 millions par année. Et l'autre là, Jeff Carter, trop sensible pour jouer blessé.

En plus Canadien a beaucoup de profondeur. Êtes-vous seulement capable de nommer un joueur de quatrième trio du Philadelphie, hein ? Alors qu'à Montréal, Mathieu Darche n'est même pas capable de sortir dans la rue tellement le monde le trouve bon. Même Pronger (6 pieds 6) à la défense n'est pas de taille contre Hal Gill (6 pieds 7).

C'est pourquoi, comme chaque fois que Canadien entame une finale de conférence depuis des millénaires, le Sportnographe se mouillera dès aujourd'hui : Canadien en 4. Mais les chiffres ne veulent plus rien dire lorsqu'on a affaire à une équipe de la destinée. Ce sera donc plutôt : Canadien comme dans du beurre.

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