L'appui à la souveraineté en hausse

En regardant distraitement le match de hockey entre le Canada et la Finlande, l’équipe du Sportnographe s’est interrogée sur ce qui était à l’origine de la pathétique performance de l’équipe à laquelle il serait logique de s’identifier. Nous avons tout d’abord cru que le Canada était tout simplement victime d’une bonne performance du gardien finlandais, Niittymaki, un gars qui a des cartouches de revolver sur son casque. Mais le problème est plus profond.

En voyant l’intégrationniste Shane Doan, le courtois Todd Bertuzzi, le prudent Dany Heatley et l’offensif Chris Draper, un membre de l’exécutif de ce site, illuminé, s’est exclamé : "c’est parce que ce sont des anglais" (mais dans des termes plus crus).

Voilà le problème du Canada, comment peut-il y avoir une chimie au sein de cette équipe où l’on privilégie le boeuf de l’ouest ? Disons qu’il s’agit de l’expression assez claire de l’échec de l’option fédéraliste. On se demande ce qu’en pense Denis Coderre.

Mais il faut dire qu’à l’instar de Canadien, les représentants du Canada on une certaine tendance à diriger la rondelle vers l’arrière du filet à partir de la zone neutre qui contraste assez désavantageusement avec le franc jeu de la Finlande, voire de la Suisse. Le caractère distinct du Québec réside peut-être dans cette éventuelle capacité à voir autrement l’entrée de zone. Ce n’est pas Yanic Perreault qui se débarrasserait du disque aussi nonchalamment... à quand notre équipe à nous ?

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