La madamisation de Matt Cooke

Dans le temps c'est pas comme aujourd'hui, c'est évident. Plusieurs faits convergent vers ce constat qui ne fera plaisir à personne. Quand on y pense, le passé n'est pas pareil à aujourd'hui. Ohhhh non.

Prenez les casses de goalers. Y'avait avant. Et y'a maintenant. Deux choses complètement différentes.

Autre exemple?

Paul Meilleur-Aucoin venait de Drummondville. Y'avait de quoi dans tête. Il est allé étudié à Québec. Pu pareil. Il est rendu creux dans tête.

Maintenant prenons le cas Matt Cooke qui s'est swingué le coude en plein dans le visage de Ryan McDonagh. Évidemment, le fait que ce soit le joueur donné en retour de Scott Gomez qui l'ait mangé dans le menton atténue le caractère abject du geste. C'est clair.

Toujours est-il que Matt a décidé, ce matin, de s'excuser pour son coude.

Dans le passé (oui, encore lui) on a vu des Scott Stevens passer proche de tuer les Éric Lindros de ce monde sans avoir de difficulté à manger ses Fruit Loops le matin. Et surtout sans ressentir le besoin de brailler devant la caméra avec plein de remords.

Il nous semble que quand t'es prêt à tuer quelqu'un, tu t'excuses pas après, t'assumes. C'est comme ça. Parce que quand t'arrive en prison, on a peur d'un gars qui s'assume. Pas le contraire.

Le geste de Matt Cooke n'est rien de moins qu'une autre preuve de la madamisation dans le monde de hockey.*

*Merci à Stéphane Baillargeon de sentir le besoin d'écouter toutes les émissions de madames pour nous, ce qui lui permet de chigner et ainsi de créer des mots qui deviendront essentiels pour la vulgarisation, tous domaines confondus.

Discussion