La F1 n'a jamais été un sport anyway

NDLR : Les journalistes/vedettes du Sportnographe aiment parfois s’éloigner du thème du sport pour pouvoir y revenir en force plus tard, comme lorsque Canadien jouera du gros hockey. C’est pourquoi cet article traite de F1.

Cette semaine Montréal a annoncé qu’il perdait son Grand Prix et par le fait même, tout ce qui l’entoure, incluant la gang de show-offs qui patchent sur Crescent.

Biens sûr, les gens cherchent déjà un coupable. Kevin, ce jeune lavalois fou de la F1, jette la pierre au Baron.

Selon Kevin, le Baron était la seule personne ayant le talent et le potentiel de convaincre Bernie Ecclestone, ce vieil anglais fou de la F1.

Certains penseront que le potentiel de persuasion du Baron était désormais diminué depuis la fermeture de l’Axe sur St-Denis. Mais c’est plutôt Bernie Ecclestone qui est maintenant plus frileux d’aller veiller downtown de peur se faire piéger comme son vieil ami Max Mosley.

« Je prendrai le blâme » a lancé le Baron sur l’heure du lunch aujourd’hui. « J’aimerais qu’on passe à autres choses ».

Pour d’autres, nos politiciens auraient dû en faire plus. C’est en effet un certain devoir de l’État d’utiliser nos taxes pour nous fournir le droit d’aller foirer dans l’ouest.

Mais après avoir perdu nos 3 grands sports questionnables (le baseball, la F1, et le roller-hockey), par quoi comblerons-nous le vide dans les médias ? Est-ce que les médias devront parler encore plus de Canadien et empiéter davantage dans les plates-bandes du Sportnographe, là où seul le vrai sport a sa place ?

Oui, un peu. Je dirais même qu’il faudra trouver une activité qui joindra l’utile et l’agréable, la rue Crescent et le vrai sport, les chars et Canadien. Pourquoi pas une course sur Crescent entre les joueurs de Canadien avec leurs propres chars de l’année. Et hop, une foule record et on bat l’engouement du Grand Prix. Les commerçants arrêtent de chialer et on met l’activité sur le bill du centenaire.

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