La démocratie va bien, Jacques Demers est nommé sénateur

Ici, au Sportnographe, y'a des choses qu'on en revient, pis d'autres qu'on en revient pas.

Mais celle-là, faut donner le crédit à qui de droit, elle est difficile à en revenir de.

Et le crédit, il revient à qui de droit directement au bureau de Stephen Harper qui, ayant le désir d'abolir le sénat, a cru bon d'être conséquent avec son idée et a décidé de nommer notre ami et coach spirituel Jacques Demers au poste de afin d'amorcer l'autodestruction. Judicieux plan.

Évidemment, plusieurs des ceuzes qui sont pour les sénateurs, soulèveront cette question : "Mais, ma bande de vous autres, c'est pas un peu fou de nommer à un poste où l'analyse de projets de lois particulièrement complexes est l'essentiel du boulot un homme qui, de son propre aveu, a toujours eu une grande difficulté à lire ?"

"Heille, toi là ! qu'on vous répondrait, c'est pas bin bin gentil de dire des choses comme ça ! Pensez à l'effort et l'ardeur au travail d'un monsieur comme Jacques Demers qui a su grimper les échelons malgré tout..."

On vous répondrait ça mais en même temps, c'est-tu vraiment l'idéal que Jacques Demers se penche personnellement sur le prochain projet de loi des Conservateurs en matière de réforme du code criminel ? Ou sur une réforme sur l'avortement ?

En tout cas, dès que le projet de loi sur la durée des pénalités pour bâton élevé est déposée, on va mieux dormir.

Autrement, avouons que c'est difficile à en revenir de.

En attendant, à défaut d'avoir eu le très sérieux poste d'entraîneur de Canadien, Jacquot peut se contenter du très accessoire boulot d'approuver les législations nationales.

Chapeau.