La conspiration du calendrier de la LNH
Il y a quelque chose qui cloche dans le calendrier de la LNH. Et on ne parle pas ici des Jeux olympiques qui ont forcé le Canadien à jouer beaucoup de matchs en décembre, non. On parle plutôt de cette tendance lourde qu'a le Canadien à jouer contre des équipes plates.
Remontons au 28 décembre. Ottawa. Pas des plus excitant, surtout avec Kovalev qui ne perd même plus son casque tellement il n'est plus vite. Puis vint Tampa et sa panoplie d'anciens Québécois bons devenus pas bons. Et pour finir l'année en beauté, la Floride. En matière de hockey pas excitant, les Panthères ont hérité du système d'un grand maître : notre Jacques Martin à nous. Mais ce n'est rien, le calendrier de la LNH nous les a resservis la semaine suivante, et nous pourrons les revoir la semaine prochaine, tout comme le Tampa, d'ailleurs. La Flanalette affrontera encore Ottawa deux fois en janvier, et le New Jersey, une équipe contre qui ça ne sert à rien de lancer au filet tellement le gardien est bon, deux fois.
Mais ce n'est rien. Le robot à faire le calendrier (parce que oui, on a remplacé le p'tit gars avec son boulier chinois par un algorithme) a décidé de donner quatre jours de congé au Canadien en plein milieu du mois de janvier, alors qu'on a rien d'autre à faire que de regarder la télé. Qu'est-ce que ça donne ? Ça donne des scandales imaginaires comme celui d'Alex Burrows, qui ne servent qu'à combler du temps d'antenne normalement occupé par des débats sur le choix du gardien de but partant.
Si un robot peut être à ce point cruel dans la confection d'un calendrier, il ne faudrait pas se surprendre qu'Isaac Asimov ait vu juste et que les robots prennent le pouvoir dans un avenir proche. Vous ne pourrez pas dire que vous n'avez pas été avertis.
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