Les journalistes québécois demandent toujours de fermer la frontière. Vous êtes la gang qui mangez des toasts avec des avocats là. Si on est pas capables de passer à la frontière et si nos travailleurs saisonniers arrivent pas là, la chaîne alimentaire est sur le cul. [...] C’est pas des gens très intelligents les journalistes. Je le sais. Mais ils ont malheureusement, sont à portée, sont à six pieds, huit pieds d’un dirigeant. Et c’est eux qui posent les questions, ces imbéciles-là. Moi je suis pas certain que manger une toast avec du panais ou avec des patates ça vous tente là.