J'aimerais sortir avec Dany Dubé
Oui madame. « Quand on se sent incapable d’écrire, on se sent exilé de soi-même », disait le dramaturge Harold Pinter. Voilà pourquoi je profite de cette tribune aujourd’hui afin de demeurer résident de mon moi-même et vous révéler par écrit toute la passion qui m’habite à l’égard de Dany Dubé, l’analyste de Canadien au réseau Corus Québec, ou ce qu’il en reste.
D’abord, Dany est beau, a quelques cheveux blancs et parle beaucoup avec ses mains. Déjà, je vois Canadien en rose. Puis, tous les Dany que j’ai connus à ce jour sont des doubles ontologiques des Steve, Kevin et Marco de ce monde dont l’émancipation individuelle passe par le rot en public. Nul doute, mon Dany se démarque du lot.
Mais là, Paul, seriez-vous en train de faire le ménage de votre garde-robe et sur le point de créer une onde de choc incommensurable auprès de votre horde de femmes fans ? Je ne dirai qu’une chose pour ma défense : j’aime aussi mon chat et ma psy considère que je suis parfaitement équilibré dans la région du pas de casque.
Bref, si certaines personnes rêvent de déjeuner sur l’herbe en se faisant réciter des vers de Dany Bédard dans le creux de l’oreille, personnellement, je fantasme solide sur l’idée de me faire susurrer le slogan des Assurances Essor Placements Conseils au retour de mon Dany à la maison familiale après une participation virile à La Zone. On a les envies qu’on mérite, je suppose. C’est peut-être aussi ce qui arrive quand on travaille trop.
On reconnecte un moment donné.
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