Il pourrait y avoir fusillade, ou pas

Cinq jours sans Canadien, ce n’est évident pour personne, encore moins pour le journaliste sportif. Heureusement qu’éclatent des scandales qui nous forcent à ne pas être obligés de parler de football ou de patinage artistique. Néanmoins, certains experts en matière de seul vrai sport on lamentablement échoués à tirer le jus de la substantifique moelle de la guerre de mots entre celui qui est rapidement passé d’incROYable à "ROY de Québec" dans l’imaginaire débridé des commentateurs d’expérience, et celui qui est passé à l’histoire pour le plus beau "but rebut" (merci à numerodos pour la traduction suggérée de "garbage goal") des dix dernières années.

Ce manque de persévérance aura engendré comme conséquence l’évocation de la possibilité que le match de Canadien contre le Toronto se termine en tirs de barrage. Ce n’est pas nous qui le disons, nous ne sommes pas assez forts en statistiques, mais il semble y avoir un lien causal entre la prolongation des joutes précédentes jusqu’en fusillade, et les chances de s’y rendre à nouveau, comme il existe un lien entre la localisation géographique et les chances de remporter la victoire.

"Les deux premiers matchs entre le Canadien et les Maple Leafs de Toronto ont nécessité des tirs de barrage. Le troisième affrontement pourrait très bien se conclure au terme d’une autre fusillade."

Heureusement qu’il reste le Sportnographe - champion de la lutte contre la désinformation - pour remettre les pendules à l’heure et préciser que s’il est possible que le match se rende si loin, il est aussi probable qu’il ne s’y rende pas. Voilà, vous êtes avertis.

Dans un autre ordre d’idée, un membre influent du pas très influent Forum Petsi nous apprend qu’Alex Kovalev rêve d’aller un jour dans l’espace. C’est une bonne nouvelle pour Canadien dont l’humeur de Kovalev est un élément important, parce que comme le disait si bien Danielle Sauvageau : "Quand on est heureux, le ciel peut être simplement la limite".