Il ne faut se départir de personne

Bon, le titreur en chef du Sportnographe a gâché le punch de cette chronique en titrant sans subtilité aucune qu’il « ne faut se départir de personne ». C’est qu’ici, nous avons tendance à vouloir échanger tout le monde (parce que sans cela, nous n’aurions rien à dire), et on se disait que ça pourrait faire changement. Ça ne veut pas dire que demain on ne proposera pas le contraire sans perdre pour autant toute la crédibilité que le statut de référence nous confère.

En tout les cas, l’argumentaire se déploie ainsi : avec les mêmes joueurs, avant le 23 décembre, tout allait comme sur des patins. C’est seulement à partir de la date fatidique que les lames desdits patins se sont mises à se comporter comme si elles avaient été affutées dans une arène brossardoise qui se décline en quatre glaces.

Force est donc d’admettre que tous les ingrédients d’une équipe de quatrième position dans l’est sont à portée de sifflet de Guy Carbonneau. On ne peut donc se permettre de ne pas resigner les Niinimaa, Bonk et Johnson, ou d’échanger les Koivu, Samsonov et Kovalev qui ont fait les beaux jours de Canadien pendant... quelques jours.

Et dans le pire des cas où ça ne fonctionnerait pas (ce qui serait très surprenant), il suffira de les envoyer à Hamilton pour y constituer une couple d’excellents trios de ligue américaine, et d’amener à Montréal la fameuse pépinière qui regorge de talents potentiels d’avenir proche et lointain avec Jim Carey pis toute.

PS : on voit sur la photo Janne Niinimaa avec un pouilleux suédois.

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