Il faut extrader Éric Desjardins
Nous avions déjà constaté lors de l’hommage à Éric Desjardins dans l’amphithéâtre de l’excitante Philadelphie que l’ex-défenseur de Canadien avait quelque peu perdu la maîtrise de la langue de Jacques Demers. Son cas n’a bien sûr rien à voir à celui de Raymond Bourque dont le français est devenu la langue tierce, juste après le langage corporel, mais il reste que le Desjardins s’est un peu plus pilé sur la langue cette semaine.
Dans des propos recueillis par quelqu’un qui sait écrire, le grand Éric explique qu’il ne voit pas de problème à ce qu’un joueur profère des propos racistes s’il n’est pas raciste (en résumé). D’ailleurs, il le faisait lui-même régulièrement pour déranger l’adversaire, et ça ne devrait pas vous déranger (suivez-vous ?).
Desjardins déclare que Shane Doan "a manqué de respect envers la figure d’autorité sur la glace" et que là-dessus, il ne peut le défendre. Toutefois, manquer de respect envers la nation (parce qu’il paraît que le Québec en est une) qui lui a mis des patins dans les pieds, ce n’est pas très grave. Dire "Fuck" par contre, c’est inacceptable. Une chance qu’il reste le Sportnographe pour toujours dire les vraies affaires : fuck fuck fuck.
Pour ces raisons, et parce qu’il ne nous sert plus à grand-chose, nous réclamons l’extradition d’Éric Desjardins, et ce, tout de suite, maintenant. Pourquoi ne pas en faire autant pour Daniel Brière qui appuie aussi Shame ? Parce qu’on ne voudrait pas le froisser, d’un coup Jim Carey et lui nous menaient l’an prochain à la coupe. Une pute, le Sportnographe ? Oui, un peu.
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