Il faut embaucher Plekanec pour 15 ans

Photo : AP Photo/David Banks

Hier soir, contre les puissants Coyotes de Phoenix, devant des milliers (au moins deux) de spectateurs, Tomas Plekanec, que nous aimons au Sportnographe surnommer "Tomas Plekanec", a obtenu trois points dans un "très bon match défensif" (un match plate, en d'autres mots). Une autre grosse soirée pour le petit bonhomme.

Depuis le début de cette saison, Plekanec a démontré que l'époque où il jouait comme une fillette est bel et bien révolue. Plekanec surprend par sa constance, par son adaptation à n'importe quel ailier d'impuissance, et par son col roulé. Certains diront que le petit gars de Kladno paraît bien parce que tout le reste de l'équipe paraît mal, mais ça n'a tellement pas rapport que ça ne vaut même pas la peine d'en parler (oups).

Clairement, Plekanetss est l'âme de cette équipe. L'avez-vous-tu déjà vu chiâler ou se plaindre à part une ou deux fois ? L'avez-vous déjà entendu dire : "eille, ils me donnent Andreï Kostitsyn comme ailier, qu'est-ce tu veux que j'fasse avec ça nem?žu tomu uv??it, je to neuv??itelné !". Non. Plekanec se range derrière l'organisation et dit qu'il donne son 110% et que, you know, tout va bien.

Robert Gainey doit s'accrocher au peu qu'il a et faire signer à Tomache un contrat à long terme. Dans 15 ans, Plekanec aura 42 ans et Andreï Kostitsyn jouera sans doute en Russie. Il pourra enfin s'épanouir. Ah pis donnez-lui donc le 'C' aussi tant qu'à y'être ! Messieurs dames, il faut bâtir Canadien autour de Tomas Plekanec.

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