Haut les seins !

La décision du Comité international olympique (CIO) de refuser l’entrée du saut à skis pour les femmes aux Jeux de Vancouver a provoqué la colère des athlètes canadiennes.

Un groupe d’entre elles a décidé de déposer une plainte en expliquant que cette décision brime leurs droits.

Ça, c’est l’amorce de la nouvelle, copiée collée intégralement. La suite si vous le voulez.

Le reste sera de moi.

D’abord, amateurs de hockey, le saut à ski, c’est comme quand Mike Ribeiro feint une blessure : l’athlète se lance dans les airs et il fait l’étoile.

Au Canada donc, on a toujours été poche la dedans.

Mais pas nos canadiennes de l’ouest. Taches de rousseurs au vent, elles étaient capables de médailles olympiques. Malheureusement, Le skicross les a devancé au fil d’arrivée.

Le skicross, c’est comme quand Steve Bégin fonce au net avec 3 adversaires. Le premier debout à la ligne gagne.

Moi je dis les filles : Soyez réalistes. Une plainte visant le gouvernement du Canada ne vous avancera à rien. Il faut provoquer la presse internationale, secouer les cordages médiatiques, gifler les règles.

Sortir l’artillerie lourde. Les deux si possible.

Votre histoire n’est pas unique. En 1998, Le water-polo féminin olympique n’était qu’utopie pour ces filles aux maillots déchirés. Lors d’une Coupe du monde disputée à Québec, des femmes se sont dénudées devant les caméras. Leurs corps étaient ornés d’un tatou illustrant les anneaux olympiques et les mots « olympic dream ? ». Les images ont fait la manchette ailleurs que dans Summum. Abracadabra ! : Le sport est devenu olympique en 2000.

Inspirées, quatre filles de l’équipe canadienne de ski de fond ont joué les playmates d’un beau calendrier noir et blanc illustrant leurs corps d’athlètes subtilement posés. L’objectif officiel était d’amasser des sous afin d’acheter du linge pour la longue saison froide. Surprise ! Les athlètes canadiennes ont maintenant des revenus annuels beaucoup plus décents. En prime, deux d’entre elles ont maintenant une médaille olympique entre les deux arguments.

Alors je dis les filles : un peu de stratégie. Ici au Sportnographe, on croit qu’une image vaut mille mots.

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