Halak numéro un

Vous le savez, les matchs dans l’ouest donnent parfois lieu à des comptes rendus incomplets en raison des heures de tombée qui supportent mal le décalage horaire. Et bien, c’est exactement ce qui est arrivé à cette chronique dont le titre a été choisi en début de 2e période, alors que Canadien était toujours dans le coup, et Halak itou. On voyait déjà poindre à ce moment une controverse des gardiens et un retour de Canadien sur le droit chemin.

Mais ce n’est pas ce qui est arrivé. Halak s’en est fait compter six, et l’analyste officiel des matchs de Canadien dans un réseau des sports n’a pas trouvé de synonymes au mot "inquiétant", qu’il a répété beaucoup trop souvent au courant de la troisième période. Carey Price, dont le surnom est passé de "Jésus" à "ado attardé" en l’espace de quelques matchs, peut dormir en paix, son poste n’est pas encore en jeu.

Seul point positif, il paraît que Canadien s’est parlé dans le casque pendant 32 minutes (qui a pris la peine de minuter ça ?) après la rencontre. On se demande si dans ce genre de situation, les joueurs utilisent le même langage qu’en entrevue, dans le genre : "Les gars, faudrait qu’on commence à donner notre 110% et jouer dans les deux sens de la patinoire. Faut pas avoir peur d’aller dans les coins". Le champ lexical du hockeyeur moyen ne serait-il pas un frein à une discussion éclairée pouvant mener à des actions concrètes ?

Si vous voulez notre avis, la Flanalette devrait plutôt organiser une séance de magasinage entre filles au West Edmonton Mall histoire d’oublier un instant leurs tracas et de vider leur cerveau de tout ce qui s’y trouve. Parce que comme le disent les experts, au hockey, rien ne sert de penser, il faut partir à point (genre).

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