Exclusif : Vincent Lecavalier ne songe pas à la retraite
Notre association avec Radio-Canada entraîne plusieurs retombées. D’une part, elle permet enfin la reconnaissance de notre expertise journalistique pourtant légendaire auprès d’une cohorte de fans soudoyés et d’autre part, elle pose la question de la dilapidation des fonds publics par la Société d’État visant l’obtention d’un projet d’humour mené par trois intellectuels d’opinions politiques divergentes. Mais surtout, elle donne accès à un compte de téléphone avec appels interrurbains illimités. Et ça, c’est bien connu, c’est comme enlever ses protège-lames avant de sauter dessus la glace, c’est essentiel. À moins de vouloir avoir l’air cave en pas pour rire.
C’est donc armé de mon code d’accès au dit compte que j’ai passé plusieurs heures au téléphone depuis les débuts du Sportnographe chez Radio-Can. Résultat : je ne peux affirmer avec certitude ce que j’avance, mais mes sources tendent à le confirmer : Vincent Lecavalier n’est pas intéressé par la retraite. Du moins, pas pour l’instant.
Certes, la saison qu’il connaît cette année pourrait nous pousser à émettre une telle hypothèse. Mais la prémisse nous semble discutable. C’est que Lecavalier vient de signer un contrat d’une durée de 11 ans et le scénario de la retraite éminente le ferait passer pour un sapré crosseur. Pour un gars qui ressemble à Jean Béliveau, mettons que ça sonne faux.
Par ailleurs, admettez qu’il est beaucoup question de Vincent Lecavalier ces jours-ci. Comme si le fait que j’aie passé un coup de fil à plusieurs collègues leur avait donné l’idée d’écrire de quoi dessus Vinny. Je veux bien inspirer les collègues, mais de là à leur faire penser d’écrire un paquet d’inepties, il y a un pas que je ne franchirai jamais.
Prenons Mathias "Je vous le dis, je l’ai le tape" Brunet. Ici, il écrit sous le sceau d’exclusivité partagé par au moins 8 journalistes, que Lecavalier serait intéressé par Canadien. On dirait que mon épiderme vire fou malade quand je lis Mathias. Me semble que la Fédération professionnelle des journalistes du Québec devrait exiger la concrétisation annuelle de deux scoops annoncés pour conserver sa carte d’abonnement.
Ainsi, ça nous éviterait de lire n’importe quoi. Déjà que je me relis avant de publier, faudrait pas exagérer.
On reconnecte un moment donné.
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