Daniel Brière préfère jouer avec des Québécois de Philadelphie

Ici au Sportnographe, on prend à coeur notre rôle de Grand Média d’Information et on ne s’emploie pas à créer des attentes chez nos 543 lecteurs assidus pendant trois semaines juste pour meubler nos espaces de diffusion. C’est qu’on a autre chose à faire, comme faire huit voyages de pick-up pour déménager Normand Leblond.

Vous ne pourrez donc pas nous accuser de vous avoir fait miroiter un Daniel Brière, un Scott Gomez ou un Brian Raflaski. Tout au plus, si on avait su que Richard Zednik était disponible, il aurait été bien de réclamer son retour, mais nous étions trop occupés à imaginer Ryan McDonagh avec la Stanley au bout des bras.

Reste que cette déclaration de Martin Biron à propos de l’arrivée de son chummy Brière chez le Flyers nous rend un peu jaloux :

"Je crois que la décision a été difficile à prendre entre Montréal et Philadelphie, mais nous avons une très bonne équipe à offrir à Daniel avec les Flyers. Il aura la chance de compter sur Simon (Gagné) comme ailier et cette combinaison sera certainement très dangereuse. Les Flyers n’avaient pas le choix de bouger et de faire de gros coups, car la division dans laquelle nous jouons est très forte."

D’abord, nous aimerions bien que les Québécois, ils jouzent chez nous. Même Magic Yanic Perreault a signé autre part. Ensuite, nous apprécions le concept de ne pas avoir le choix d’être bon, parce que les autres équipes le sont. C’est à se demander si notre Robert Gainey ne s’est pas dit : "Ouin, faudrait pas être trop forts, les autres équipes de notre division sont moyennes".

On vous revient dans quelques jours pour vous expliquer comment il faudra se contenter de Kostistyn pour sauver Canadien.

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