Comment faire l'amour à Canadien sans se fatiguer
Ici, au Sportnographe, on est connu comme Barabas dans passion.
Pour cette raison, et aussi parce que nos actionnaires ne nous le pardonneraient pas, il ne nous est pas possible de ne pas prendre pour Canadien sans qu’on se le fasse rappeler à chaque coin de rue.
C’est pour ça qu’aujourd’hui, à quelques heures d’un match que les médias ont surnommé avec un certain sens de la tragédie "le match numéro 4", il nous fait plaisir de reconfirmer notre choix numéro un pour remporter la série : Canadien.
Certains nous rappellerons des articles récents qui prenaient position contre Canadien, ou encore pour le Boston, mais ici, au Sportnographe, on est poussé par le vent. Et le vent nous dit ceci : si Canadien perd, ça voudra dire moins de Canadien, moins de divertissement, moins de plaisir, moins de pod’casque et moins de revenus publicitaires nous permettant d’offrir un salaire hors du commun à notre chroniqueur vedette.
C’est pourquoi ce soir nous vous demandons avec générosité : n’hésitez pas et criez, dans votre téléviseur (comme grand-maman Simone le faisait si bien à Bernard Derome quand il saluait ses téléspectateurs) : envoyez ma bande de paresseux à 6 millions par année, bougez vous le cul pis scorer des nets.
Et si vous avez le coeur aussi grand que le trou entre les jambes de Thomas, n’hésitez pas à leur dire combien vous les aimez. Ils sauront vous le rendre.
C’est le seul moyen pour que Canadien puisse se relever. C’est le seul moyen pour que l’on puisse continuer à s’amuser. C’est le seul moyen pour que l’on puisse acheter, à moyen terme, l’empire Québécor, afin de détruire le monde.
Go Canadien.
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