C'est la faute d'Andrew Archer
Canadien a joué trois matchs présaison jusqu’à maintenant, et il en est pour dire que ça ne va vraiment pas bien. Depuis mardi (parce que lundi, c’était la fête), des propagandistes se sont emparés des ondes pour donner leurs explications sur les problèmes récurrents (depuis deux matchs) de la Flanalette, dont le principal serait l’absence d’un goon.
Y’en faut-tu un, y’en faut-tu deux, y’en faut-tu la moitié d’un, ou plusieurs qui se partagent la tâche ? Y’en faut-tu un qui joue deux minutes par match, y’en faut-tu un qui joue cinq minutes par match, y’en faut-tu un qui joue quinze minutes par match ? Faut-tu un McGratten, un Laraque, un Nilan, un Kordic, un Neil, un Jimmy Bonneau ? On appelle-tu ça un policier, un goon, un dur à cuire, un batailleur ? C’est quoi "knocker" en français ?
Si le Sportnographe qui économise ses mots pour ses vieux jours est capable de faire un paragraphe complet là-dessus, imaginez combien des pros peuvent occuper l’antenne longtemps.
Il y a même une théorie émergente selon laquelle la longue déroute de deux matchs hors-concours de Canadien serait attribuable à l’écrasement d’Andrew Archer devant Georges Laraque. Les frêles jouteurs de l’équipe, assis sur le banc, auraient à ce moment subitement réalisé qu’ils allaient devoir compter sur Patrice Brisebois pour être vengés. Est-ce qu’Andrew Archer serait le nouveau 23 décembre ?
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