Ce que Jésus ferait
Ça fait maintenant 24 heures que, en boule, le Sportnographe en entier essaie de retrouver ses sensations, espérant qu’en position foetale tout s’arrangera pour le mieux.
On ne souhaite à personne cette crise qui nous frappe de plein fouet en ce moment ici. On ne souhaite à personne de vivre dans ce vide rempli de tristesse. On ne souhaite même pas à ses pires ennemis, et j’inclus Meilleur-Aucoin, de traverser ce que l’on traverse.
Évidemment, ici, au Sportnographe (marque désormais déposée), il nous est impossible de faire quoi que ce soit sinon de dire plein d’affaires dans notre émission et sur notre site qui serviront à rien. D’où notre position repliée en dedans question de vivre en solitaire notre déroute.
Mais que faire ?
Devrions-nous punir Canadien ? Devrions-nous chercher ailleurs ? Devrions-nous prendre pour un autre club ? Devrions-nous oublier cette saison et espérer pour l’an prochain ?
On se pose tous ces questions. Après tant de défaites, qui accuser ? Qui mettre dehors du club ? Qui ?
Ici, au Sportnographe, on a un truc. À chaque fois que nous cherchons une solution, nous nous posons cette même question : qu’est-ce que Jésus ferait ?
Et nous trouvons toujours la juste réponse.
Alors à ce marasme, nul n’est coupable plus qu’un autre. Comme Jésus l’a déjà fait, faisons apparaître du poisson à volonté et garrochons-leur ça dans la face pendant que ces maudits joueurs pas bons sont sur la glace.
Voilà ce que Jésus ferait.
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