Canadien : riche comme Crésus, pauvre comme Job
S'il est une chose pour laquelle on pourrait se battre au Sportnographe, c'est bien la Bible. Y'a ti quelque chose de plus énervant qu'une table pas au niveau? Probablement pas. Et la version King James de la vieille Bible de mon grand-père a l'épaisseur parfaite pour combler ce déséquilibre bien embêtant .
Combien de cafés avons-nous gaspillés? Impossible de le dire.
De toute façon, c'est réglé. Ce qui nous permet de lire la grosse Presse sur notre table en prenant un bon Nescafé bien chaud.
Et selon les vrais journalistes de la GP (Grosse Presse) aujourd'hui, il paraît qu'il y a du nouveau sur Canadien. Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas comme dirait Taylor Pyatt.
Oui, Canadien est plein aux as. De la grosse argent, pis pas à peu près. 339 millions de dollars américains. Imaginez en canadiens! Quasiment 340 millions. C'est pas rien.
Et d'un autre côté, Canadien est vide en dedans. Pas bon en avantage numérique. Pas bon en désavantage numérique. Pas bon à 5 contre 5. Pas bon à 4 contre 4. Correct à 3 contre 3. Pas de victoire en temps règlementaire depuis 1937. Deux gardiens qui se chicanent sur les Twitter. Pas de capitaine. Pas d'âme. Pas de Québécois. Pas de gars qui vient de Chicoutimi. Rien.
Une grosse coquille vide.
Certains proposeront de déshabiller Crésus pour donner un peu à Job.
D'autres diront que c'est mieux d'achever Job comme du monde, de se concentrer sur Crésus en espérant que Goliath survivra à moins que David y'en pitche un solide dans l'oeil.
C'est vrai. Mais au final, la solution est dans la question. Canadien, t'es riche, mais t'es tu heureux?
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