"Canadien est son plus grand ennemi"

Il fallait y penser. Quand Canadien ne marque pas de but, la faute est à qui ? Canadien. Quand Canadien prend de mauvaises pénalités, la faute est à qui ? Canadien. Quand Canadien laisse passer des buts qui n’auraient pas dû en être, la faute est à qui ? À Canadien ? Non, au gardien, mais il s’agit là d’une exception. On peut conclure de tout ça, comme le dit si bien François Gagnon, que "Canadien est son pire ennemi".

Nous devons au moins nous réjouir que l’on considère toujours Canadien comme un tout (ce n’est pas pour rien qu’ici, on le désigne en utilisant la 3e personne du singulier). Parce que si Canadien est son pire ennemi, il serait encore plus désastreux d’évaluer la chose en prenant chaque joueur individuellement. On se rendrait rapidement compte que, par exemple, Zednik est le pire ennemi du gars qui attend la rondelle dans la zone privilégiée, et Bulis, le pire ennemi du lunatique qui attend à côté du filet sans se douter que c’est là que le tchèque lance le plus souvent.

Ce soir, Canadien affronte un adversaire qui n’est pas le pire de ses ennemis, le Washington et le lumineux mais teinté Ovechkin. Le Sportnographe est plutôt déçu de l’éventuel retour de Markov qui comblera la perte de Bouillon. À quel moment verra-t-on enfin Suitcase Simpson au travail. On nous a assez vanté son fort total de minutes de punitions qu’il serait frustrant de ne jamais le voir au travail. En tous les cas, comme les dix matchs précédents et les seize prochains (mais pas les 60 joués en début de saison), on parle ici d’un match important, alors soyez attentifs.

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