Canadien est schizo

Ici, au Sportnographe, nous sommes allés à l’école longtemps, foi de Piquette. Ce qui fait que certains, dont quelques-uns, ont un passé d’étudiant en psychologie derrière la cravate multicolore.

Ainsi, je, pour ne pas me nommer, suis descendu au sous-sol samedi soir après la défaite pète-cœur de Canadien, afin de fouiller dans mes boîtes moisies qui contiennent des coquerelles et aussi des livres. Et parmi ceux-ci, j’ai retracé le DSM-IV (Diagnostic and Statistical Manual - Revision 4), LA référence du diagnostic en santé mentale. Désolé si c’est compliqué pour ceux qui ne comprennent pas.

Dans ce livre, c’est clair comme de l’eau de roche, dirait Munger, que Canadien est schizo et pas hockey pantoute. Et pour être schizo, quatre petites choses doivent généralement être faites par un bel humain, ou une belle équipe.

Ces détails sont :

1) Avoir des hallucinations et présenter une perception distorsionnée au ras des sens.

Exemple : Penser qu’une série sera courte parce que son adversaire est d’habitude facile à jouer contre.

2) Tenir un discours désorganisé.

Exemple : N’importe quelle entrevue de vestiaire après les matchs de Canadien.

3) Présenter un comportement chaotique de façon régulière.

Exemple : Joutes 2-3-4-5-6-(7) contre le Boston.

4) Afficher une perte de volonté ou de l’émoussement affectif.

Exemple : Joutes 2-3-4-5-6-(7) contre le Boston.

Que Canadien soit schizo, soit, cela est clair en simornac. Bon point Gaby. Toutefois, n’ayant pas terminé mes études en psychologie, je n’ai bien honnêtement aucune suggestion à faire à Canadien, à part cesser de lober le palet constamment, genre, et l’enfiler dans le cinquième trou de Thomas n’importe quand à partir de n’importe où. Mais pour le mental, niet.

Le septième match est ce soir et ça sent la soupe. Faut faire quelque chose.

Vous, qu’en pensez-vous ?

Aaaoooowaa.

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