Canadien est bâti autour de Robert Lang

Vous savez, nous du Sportnographe nous sommes souvent interrogés sur la différence entre le joueur de concession, le joueur franchise, et la supervedette. Surtout, nous nous inquiétions du fait que Canadien ne comptait sur aucun joueur correspondant à l’une ou l’autre de ces catégories. Mais c’était simplement que, distraits par la course folle pour l’acquisition de Mats Sundin, nous n’avions pas su comprendre la stratégie de Robert Gainey.

En effet, il est désormais clair que Canadien est bâti autour de Robert Lang. Le champion compteur de l’équipe se dévoile comme la pièce maîtresse de l’alignement avec ses 15 buts et la régularité de son efficacité (mettons). À n’en pas douter, Lang est le joueur d’avenir de l’équipe, et ceux qui disaient qu’il n’était qu’un prix de consolation devront se raviser. Il paraît même qu’un de ses fils apprend le français. C’est tout dire.

Jamais blessé, on ne peut craindre qu’une chose pour le beau grand brun de Teplicev (prononcez "Teplicev"), et c’est qu’il meurt de vieillesse. D’ici là, il ne fait aucun doute que l’offensive de Canadien continuera de s’articuler autour de Lang, et il faut s’attendre à d’autres tours du chapeau dans des filets déserts au cours des prochains matchs.

Cette chronique est une commandite de Normand Leblond, qui est le premier à avoir mis au jour l’évidence du statut de Robert Lang comme joueur de concession et pilier offensif de la Flanalette.

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