Canadien doit se rabattre sur la violence pour gagner

À talent égal, on choisit toujours le meilleur. Pis quand tes meilleurs n’ont pas de talent, on fait quoi, me demandez-vous ? Ben tu t’assis pas su ton steak. Non. Tu pètes des yeules. C’est pas moi qui le dit, c’est Gandhi lui-même. “ Là où il n’y a le choix qu’entre lâcheté et violence, je conseillerai la violence.”

Ça, c’est comme se demander : Hmm, si j’avais le choix, est-ce que je préférerais le suffisant Munger au viril (Grrr) Meilleur-Aucoin comme homme de ma vie ? Comme dirait Alain Sanscartier, la question, euh, est non.

“Hé ben, moi qui pensais mon Paul que Gandhi était un fefi, j’en prends pour mon rhume aujourd’hui”. Euh, je vous laisserai ces mots, si vous le voulez bien.

Chose certaine, si Canadien veut battre le Pittsburgh, va falloir qu’il le batte. T'sé, Lucian Bute pis Jean Pascal gagnent leur vie à péter des yeules, je vois pas pourquoi O’byrne, mettons, devrait s’empêcher de défigurer la face à fesser dedans à Fleury à coup de one piece pété en deux.

“En tout cas, Paul, ma coloc vous trouve vraiment joli, mais là, je pense que vous allez baisser dans son estimé”. D’abord, on dit estime, le gros. Pis tu lui rappelleras que “l’amour physique est impensable sans violence.” Ça, c’est pas moi qui le dit, c’est Milan Kundera. Pis un gagnant du Médicis, moi, je respecte ça.

On reconnecte un moment donné.