Canadien a raison de la muraille Valiquette

Hier, le Sportnographe est passé à un poil de barbe de Radek Bonk de faire une grave erreur. C’est qu’après une difficile journée de dur labeur (imaginez comment cette combinaison épuise), Normand Leblond du département des communications, et par conséquent responsable de la salle de diffusion, est arrivé en même temps que la rondelle donnait sur la glace du Centre Chose. Pour cette raison, le Leblond dû se confectionner, dans la cafétéria du Sportnographe qui était déjà fermée, les goûteuses ailes de buffles en forme de trip de bouffe que la haute direction se réservait pour le moment où Canadien allait en compter cinq.

Après une période et une dizaine d’ailes, force nous fut d’admettre que nous venions peut-être de ressusciter la malédiction du 23 décembre en mangeant le poulet avant de l’avoir tué. Mais c’était sans compter sur l’incroyable plaisir qu’a Canadien à s’en faire enfiler un doublé avant de commencer à mettre ses culottes, comme dirait l’autre qui est passé proche de nous donner un gouvernement de vendeurs de chars.

C’est donc le Canadien du bon vieux temps qui s’est pointé après l’entracte : un Bégin enragé, un Lapierre aussi, un Ryder qui est pas foutu de faire une entrée de zone qui a du bon sens, mais qui compte pareil, et un Koko tellement émotif (émotionnel) qu’il pleure du sang, comme la Sainte Vierge dans un film d’horreur (genre).

Et ce n’est sûrement pas le Valiquette d’Etobicoke qui allait y changer quelque chose. Des recherches poussées nous ont d’ailleurs permis de voir qu’on ne s’entend toujours pas sur le prénom du gardien du Rangers, Steve ou Stephen, mais surtout de constater qu’il n’y a rien d’autre à dire sur son cas. N’empêche que l’Ontarien ne faisait pas le poids devant l’Invincible Armada tricolore.

D’autre part, nous aimerions vous faire part d’une nouvelle qu’un de nos recherchistes a dégoté en fouillant dans les poubelles de la Ligne Nationale : il ne reste que cinq matchs à la saison. Faudra être attentif.

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