Analyse comparative de deux types de questions ouvertes

Toujours soucieux d’être à l’avant-garde et d’offrir un contenu différent des médias traditionnels, le Sportnographe a tenté d’analyser pour vous une entrevue qu’il n’a pas réalisée avec Cristobal Huet, idole de la France tout entière (ou au moins de l’aréna de Grenoble). Grâce à la magie de la diffusion radiophonique asynchrone, que certains paresseux appellent "baladodiffusion " et que les Français nomment "podcast", les logiciels perfectionnés de la salle des machines du Sportnographe (en attendant d’engager Monsieur Bit) on noté qu’il y a une bien grande différence entre une entrevue menée par un animateur généraliste (René Homier-Roy) et les questions posées par un journaliste sportif (François Gagnon).

En effet, nous avons appris, grâce aux questions du premier, le pourquoi du comment (diable) on décide de jouer au hockey dans la France profonde ("mon père nous amené voir des matchs de l’équipe première, puis ça nous a plu"). Nous avons aussi compris que le petit Cristobal n’a jamais eu l’intention de faire carrière dans le hockey, et qu’il est caricatural d’insinuer que les joueurs sont des PME ambulantes qui se sacrent du hockey. À la question "ça doit être énervant de se faire crier Cristobal, Cristobal, Cristobal", Huet de répondre : "ça doit être surtout fatigant pour les autres joueurs".

Le journaliste sportif prend ensuite la relève pour demander au gardien de Canadien s’il sentait le capital de sympathie de la population depuis qu’il a pris la relève de José "insérez un qualificatif ici" Théodore, ce à quoi Huet, notant qu’il avait affaire à un tir de routine répond : "euhhhh, c’est dur de pas l’entendre au centre Bell, euhhh, mais comme j’ai dit, le plus important c’est que l’équipe gagne". Au bout du compte, est-ce que les réponses niaiseuses des joueurs ne seraient pas le fait des questions insignifiantes des journalistes ? Pensez-y.

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